Retraite : pourquoi partir à la fin d’un trimestre booste vos droits
Le départ à la retraite est une étape importante qui peut avoir un impact sur la pension et la fiscalité. En plus de l’âge légal et du nombre de trimestres cotisés, la date précise du départ joue un rôle clé dans la optimisation des droits et des revenus.
Partir à la fin d’un trimestre, une stratégie à privilégier
Pourquoi choisir la fin d’un trimestre civil ?
En France, la validation des trimestres se fait en fonction des trimestres civils, et non par mois. Partir le 1er janvier, 1er avril, 1er juillet ou 1er octobre permet de valider un trimestre complet sans attendre la fin du mois. Cela est particulièrement avantageux pour optimiser la durée d’assurance, car il suffit d’avoir perçu un revenu minimum, environ 1 750 €, pour valider un trimestre. Selon le journal 20 Minutes, ces dates maximisent les droits sans prolonger inutilement la période de travail.
L’impact d’un trimestre supplémentaire sur la pension
Valider un trimestre supplémentaire peut augmenter le montant de la pension grâce à une surcote. Même si cet effet semble modeste à court terme, il peut représenter plusieurs dizaines d’euros par mois, soit plusieurs milliers d’euros sur l’ensemble de la retraite. Un bon calendrier de départ peut donc faire une différence significative dans le montant final.
Les dates idéales pour optimiser ses droits
Les premiers jours des trimestres civils — le 1er janvier, avril, juillet et octobre — sont à privilégier. En choisissant ces dates, il est possible de valider un trimestre entier sans devoir travailler plusieurs semaines supplémentaires. Pour ceux proches de l’âge légal ou du taux plein, attendre ces échéances peut faire la différence entre une pension réduite et une retraite mieux optimisée.
Inclure une année favorable et réduire l’impact fiscal
Le rôle du salaire annuel moyen
La pension de base est calculée sur la moyenne des 25 meilleures années de salaire, uniquement sur des années civiles complètes. Partir le 1er janvier permet d’inclure la dernière année, souvent plus avantageuse car correspondant à une période de revenus élevés en fin de carrière. Ce choix peut augmenter la moyenne des revenus et donc la pension.
Exemple concret : départ au 1er janvier
Un salarié ayant perçu 40 000 € la dernière année, contre 20 000 € en début de carrière, verra son salaire annuel moyen augmenter en incluant cette année. Attendre le 1er janvier pour partir peut ainsi avoir un effet durable et significatif sur ses revenus de retraite.
Gérer la fiscalité de l’indemnité de départ
La prime de départ, souvent imposable, peut faire franchir une tranche d’imposition supérieure si elle est perçue en même temps que les revenus de fin de carrière. Il est conseillé de décaler le départ en début d’année suivante, ou d’utiliser le système du quotient fiscal pour étaler l’imposition des revenus exceptionnels. Ces stratégies permettent de préserver le pouvoir d’achat lors de la transition vers la retraite.



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