Réforme Sociale 2025 : Des ménages pourraient perdre des centaines d’euros

Une réforme qui pourrait faire perdre jusqu’à plusieurs centaines d’euros à certains foyers

Le projet d’instauration d’une allocation sociale unique, prévu pour décembre 2025, pourrait bouleverser les aides sociales actuelles. Son impact sur le budget des ménages reste une grande source d’interrogation.

Après l’annonce de Sébastien Lecornu, le 14 novembre 2025 lors des Assises des Départements de France à Albi, l’idée d’un dépôt de loi en décembre pour simplifier et regrouper plusieurs prestations sociales s’accélère. Beaucoup se demandent ce que cela changera concrètement pour leur foyer.

Une promesse ancienne, mais encore floue

Cette réforme, une vieille promesse d’Emmanuel Macron et relancée par ses prédécesseurs, vise à rendre plus lisibles des aides aujourd’hui dispersées. Elle prévoit de fusionner plusieurs prestations pour simplifier leur gestion.

Selon Sébastien Lecornu, cette nouvelle allocation regrouperait notamment la prime d’activité, le RSA et certaines aides au logement. L’objectif est aussi de réaliser des économies de gestion, sans pour autant réduire les revenus des bénéficiaires. La mesure doit également permettre aux services sociaux de mieux accompagner les bénéficiaires grâce à un accès centralisé à leurs droits.

Les bénéficiaires potentiellement perdants

Une proposition portée par la droite, notamment par Laurent Wauquiez, prévoit de plafonner cette allocation à 70 % du Smic, afin de lutter contre l’assistanat. Ce plafond, soutenu par Les Républicains, suscite des inquiétudes parmi les associations de défense des plus précaires. Ces dernières craignent une harmonisation vers le bas des aides sociales.

Déjà en 2018, France Stratégie soulignait qu’une fusion de prestations, tout en maîtrisant le budget, pourrait entraîner une baisse de ressources pour environ 3,55 millions de ménages. Les associations insistent sur le fait que si la simplification peut réduire le non-recours aux aides, elle ne doit pas se faire au détriment des plus vulnérables.

Le gouvernement, lui, met en avant des gains de gestion et une meilleure attribution des droits pour améliorer l’accès à l’aide sociale, sans chercher à réduire le montant des prestations.

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