Choc des générations : ces maisons qui divisent la planète immobilier

Le choc des générations : un style d’habitat qui divise

Les jeunes aiment de plus en plus un certain style de maison, tandis que les plus de 50 ans restent sceptiques. Ce phénomène suscite de nombreux débats, même si l’apparence de ces habitations ne paraît pas si différente.

Une tendance en vogue chez les jeunes

Parmi les tendances qui transforment nos intérieurs, celle de la maison décloisonnée séduit massivement les jeunes propriétaires. Architectes, promoteurs et réseaux sociaux s’accordent à dire que ce mode d’habitat incarne la liberté. Sur les réseaux, ces maisons génèrent des millions de vues, preuve de leur popularité.

Pourtant, à table en famille, le sujet divise : certains se demandent comment on peut vivre dans un espace aussi ouvert. Les jeunes y voient une promesse d’espace, de luminosité et d’authenticité. Ils souhaitent un lieu modulable, qui s’adapte à leur mode de vie, entre télétravail, rencontres entre amis et détente. Pour eux, les murs ne doivent pas séparer, mais relier, permettant un habitat fluide et connecté.

Les réserves des plus de 50 ans

En revanche, les personnes de plus de 50 ans restent souvent perplexes face à cette conception. Habitués à cloisonner leur intérieur, ils trouvent déroutant un espace unique sans séparation. La salle à manger ou la porte du salon semblent avoir disparu. Selon eux, le bruit et les odeurs circulent librement, ce qui nuit au confort et à la vie privée.

Ce contraste reflète deux visions opposées de la maison : pour certains, un lieu d’ouverture et de convivialité ; pour d’autres, un espace où l’intimité doit être préservée. La maison décloisonnée symbolise cette différence, étant perçue comme une expression de liberté pour les uns, et comme une perte de confort pour les autres.

Une réflexion plus profonde

Au-delà de l’aspect pratique, cette opposition traduit aussi notre rapport au monde. Entre désir d’ouverture et besoin de repères, le débat sur la suppression des murs pourrait refléter une société en quête d’équilibre entre proximité et distance.