Réforme de la taxe foncière 2026 : vos équipements de confort bientôt taxés

Une réforme qui pourrait bouleverser la perception du confort dans l’immobilier

La réforme de la taxe foncière prévue pour 2026 pourrait entraîner des changements importants pour les propriétaires français. Parmi les éléments pris en compte, les équipements de confort tels que les baignoires, WC, douches ou encore l’eau courante seront désormais intégrés dans le calcul de l’imposition.

Les petits équipements qui pèsent lourd

Face à cette annonce, certains propriétaires commencent à s’inquiéter. La journaliste Laurence Ferrari a exprimé sa colère lors de l’émission Punchline, en soulignant que la possession d’une baignoire pourrait être utilisée comme argument pour augmenter la taxe foncière en 2026.

Une mesure qui divise

Les critiques dénoncent une réforme qui pourrait pénaliser les ménages en intégrant des éléments considérés comme de simples conforts. Une auditrice de RMC a ainsi exprimé son mécontentement, en se demandant si elle devait « faire péter » sa baignoire pour échapper à cette nouvelle taxation.

Une redéfinition des critères fiscaux

Le ministère de l’Économie a décidé de réactualiser d’anciens critères fiscaux. Désormais, des éléments comme l’eau courante, l’électricité, les toilettes, la douche ou la baignoire seront pris en compte dans la surface taxable. Concrètement, ces équipements seront convertis en mètres carrés fictifs, ce qui augmentera la valeur imposable du logement. Par exemple, une baignoire pourrait représenter 5 m² supplémentaires dans le calcul.

Cette mise à jour vise à corriger des « fichiers sous-déclarés », selon la Direction générale des finances publiques (DGFiP), qui affirme que certains logements ne mentionnaient pas ces éléments alors qu’ils étaient présents.

Les propriétaires en colère

Ce changement provoque une vive opposition. Certains y voient une forme de « racket fiscal » et dénoncent une augmentation injustifiée des taxes. L’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) rappelle que la taxe foncière a déjà fortement augmenté ces dernières années, et que la nouvelle réforme ajoutera encore à la facture.

Julien, investisseur immobilier, dénonce aussi un problème d’équité. Selon lui, certains immeubles anciens paient plus que des bâtiments plus modernes, alors que ce sont les communes qui fixent le taux d’imposition. La centralisation de la mise à jour par Bercy, sans concertation locale, suscite également la colère.

Qui sera concerné et combien cela coûtera-t-il ?

Selon le ministère de l’Économie et des Finances, 7,4 millions de logements seront touchés par cette réforme. La hausse moyenne de la taxe foncière serait d’environ 63 € par an, mais cela varie selon les territoires. Par exemple, près de 60 % des logements en Haute-Corse pourraient être impactés, contre seulement 10 % dans des régions comme l’Isère.

Que faire si votre logement est concerné ?

Une bonne nouvelle : il est possible de faire appel si vous estimez que votre logement ne possède pas certains éléments de confort pris en compte. Vous pouvez alors contester l’imposition auprès de l’administration fiscale et demander un dégrèvement. Un point d’étape gouvernemental est également prévu dans les prochains mois, selon la porte-parole du ministère, Maud Bregeon.

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