Quels Sont le profils Prioritaires Pour Un contrôle fiscal en 2026

Les profils prioritaires pour le contrôle fiscal en 2026

Un agent des impôts expérimenté révèle que, dès 2026, certains profils seront particulièrement ciblés par le fisc. Les contrôles se concentreront principalement sur les contribuables à hauts revenus, les holdings patrimoniales et les comptes bancaires à l’étranger. La lutte contre la fraude fiscale s’intensifie, avec un accent mis sur la détection d’incohérences dans les déclarations.

Les grands axes de surveillance en 2026

Les contrôles seront renforcés sur plusieurs fronts. La Direction générale des finances publiques (DGFiP) souhaite notamment assurer un taux d’imposition minimum pour les hauts revenus. La nouvelle « CDHR 2026 » vise à imposer au moins 20 % sur les foyers dont les revenus dépassent 250 000 euros pour un célibataire ou 500 000 euros pour un couple.

Par ailleurs, des mesures comme la transformation de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) en impôt sur la fortune « improductif » ou encore la réintroduction d’une exit tax à l’image de 2019 sont envisagées dans le cadre des discussions budgétaires.

Focus sur les structures patrimoniales et les comptes étrangers

Les holdings patrimoniales seront également sous surveillance accrue. Une taxe de 2 % pourrait être instaurée sur ces structures si elles détiennent des actifs non professionnels, à condition qu’elles soient imposées à l’impôt sur les sociétés, qu’elles valent au moins 5 millions d’euros, et que plus de la moitié de leurs revenus proviennent de revenus passifs.

Les comptes bancaires non déclarés à l’étranger représentent une autre cible majeure. Les sanctions peuvent aller jusqu’à 2 000 euros par compte dissimulé, avec des majorations possibles. La vigilance s’intensifie particulièrement pour les comptes dans des juridictions opaques. Un impôt visant les expatriés à hauts revenus vers des pays à faible fiscalité est aussi à l’étude.

Les méthodes de détection et les secteurs surveillés en 2026

Les agents publics s’appuient de plus en plus sur l’intelligence artificielle pour repérer les incohérences dans les déclarations. Par exemple, un revenu déclaré à 20 000 euros avec seulement 18 000 euros de charges déductibles peut déclencher une alerte automatique.

Les mouvements financiers inhabituels, comme des dépôts en espèces, des virements atypiques ou des avantages indus, seront également surveillés de près. Les contrôles sur les entreprises porteront notamment sur les montages douteux et la TVA, avec des investigations systématiques dès qu’un schéma de fraude est suspecté.

Les autres mesures en discussion pour 2026

Le contexte budgétaire influence aussi les nouvelles taxes envisagées. Parmi elles, une taxe de 2 euros par article pour les petits colis en provenance de pays hors Union européenne, ou encore une taxe de 0,30 à 0,50 euro par flacon de 10 ml pour le vapotage.

Une taxe sur les emballages plastiques non recyclés, à hauteur de 30 euros par tonne en 2026, avec une augmentation progressive jusqu’à 150 euros en 2030, est également à l’étude. Sur le plan des entreprises, la baisse de la Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) est relancée, afin d’alléger la pression fiscale sur les PME.

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