Taxe logement 2025 : astuces pour éviter la taxe vacante et réduire la facture
En 2025, le gouvernement intensifie ses contrôles pour lutter contre les logements vacants et les résidences secondaires. Pourtant, il existe encore plusieurs exonérations légales permettant d’éviter la taxe d’habitation ou la taxe sur les logements vacants. Il est important de connaître ces conditions pour réduire sa facture ou éviter une taxation automatique.
Après la taxe foncière d’octobre, de nombreux propriétaires doivent payer en décembre la taxe d’habitation sur les résidences secondaires ou la taxe sur les logements vacants. Ces impôts ont pour but d’inciter à remettre les logements inoccupés sur le marché. Cette année, les contrôles fiscaux se renforcent, notamment dans les zones tendues. Cependant, certaines exceptions légales peuvent permettre d’être exonéré. Comprendre les différences entre ces taxes, leurs critères d’application et les démarches à suivre est essentiel pour éviter toute surprise lors de l’avis d’imposition.
Comprendre les taxes sur les logements vacants
Différence entre TLV et THLV
La taxe sur les logements vacants (TLV) concerne les biens non meublés situés dans des zones tendues. La taxe d’habitation sur les logements vacants (THLV) s’applique, elle, dans les communes hors zones tendues. Ces deux taxes ont pour objectif de réduire la vacance prolongée des logements. Leur calcul se base sur la valeur locative cadastrale, un élément clé pour estimer le montant à payer. Il est important de noter que le paiement peut varier d’un propriétaire à l’autre, selon les circonstances.
La taxe sur les logements vacants : une mesure dissuasive
La TLV s’applique aux logements non meublés inoccupés depuis plus d’un an. Son but est d’inciter les propriétaires à louer ou vendre leur bien. Le taux peut atteindre 34 % de la valeur locative dès la première année. La situation au 1er janvier de chaque année détermine si le logement est soumis à cette taxe. Sans action de la part du propriétaire, la facture peut rapidement augmenter, surtout dans les villes où la demande locative est forte.
Une taxe complémentaire pour les zones moins tendues
La THLV concerne les logements inoccupés depuis au moins deux ans dans des communes hors zones tendues. Le taux peut atteindre 60 % de la valeur locative. Elle vise à décourager la rétention de logements vides. Même si elle s’applique dans des zones moins tendues, cette taxe représente une pression fiscale importante pour ceux qui tardent à relouer ou à vendre leur bien. La taxe foncière, elle, a augmenté de 37 % en dix ans, ce qui aggrave la situation des propriétaires.
Les démarches et exonérations possibles
La déclaration d’occupation : une obligation depuis 2023
Depuis 2023, chaque propriétaire doit déclarer l’occupation de ses biens sur le site impots.gouv.fr. Cette démarche permet au fisc d’identifier les logements vacants et d’appliquer d’éventuelles exonérations légales. Ne pas déclarer son logement entraîne une taxation automatique, même si la vacance est justifiée. En cas d’erreur dans la déclaration, un contrôle fiscal ou une réévaluation de la valeur locative peut être lancé.
Les situations d’exonération
Certains cas permettent d’échapper à la TLV ou à la THLV. Par exemple, si le logement est occupé plus de 90 jours par an, si des travaux rendent le bien inhabitable, ou encore si le logement est proposé à la vente ou à la location avec des preuves à l’appui. Le propriétaire doit fournir les justificatifs lors de la déclaration. À défaut, le fisc considère la vacance comme volontaire et applique la taxe.
Réduire la valeur locative
Le montant de la TLV ou de la THLV dépend directement de la valeur locative cadastrale du logement. Si cette valeur est trop élevée, le propriétaire peut en demander la révision. Des travaux récents ou un changement d’usage peuvent faire baisser cette base, ce qui réduit la taxe. Cette démarche, peu connue, peut donc permettre d’alléger significativement la charge fiscale sur les logements inoccupés.



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